Sous l'ombre du SIDA

Face au SIDA, l'être humain peut développer instinctivement quatre réactions selon le tempérament de chacun, et son état d'âme. Le premier groupe: est composé de femmes et hommes honnêtes qui acceptent la maladie avec sérénité, ils prennent les rétroviraux, s'abstiennent de contaminer leur entourage et parviennent à vivre longtemps avec cette maladie, dit du siècle. Le deuxième groupe: est composé des femmes et hommes violents, comparables aux sorciers, ou aux criminels de grand chemin. Leur spécialité, c'est la propagation délibérée de la maladie, ou l'utilisation de la maladie comme une arme de guerre, ou un moyen de règlement des comptes avec leurs rivaux. Le troisième groupe: est celui composé des femmes et hommes lâches de nature, qui se réfugient dans le suicide. Ils oublient que l'âme est immortelle, et que la vie dans le monde physique ne vas pas au-delà de 80 ans pour une grande majorité, tandis que l'âme vit à l'infini. Mous qu'ils sont, ils oublient que les actes répréhensibles qu'on pose dans le monde physique seront payés à l'infini dans l'au-delà. Leur quotient intellectuel ne parvient pas à évaluer l'échelle de valeur. Le quatrième groupe: est composé des ignorants et inconscients. Cette catégorie regorge d'une part des gens qui croient protéger leur dignité en évitant le dépistage, et d'autre part des personnes peureux d'être vu sur la liste de ceux qui prennent les rétroviraux. Ce groupe forme la catégorie de victimes dangereuse pour la société que ceux du deuxième groupe. L'album met en scènes ces quatre catégories afin de démontrer que le SIDA ne tue pas, mais c'est l'homme qui tue. Le virus est innocent il ne trouve pas les gens sur la route, mais c'est l'homme qui l'introduit dans l'organisme du voisin. L'enquête menée par l'Inspecteur Baroba va vous permettre de découvrir cette énigme.